Tout un chacun connaît la technique de réédition d'ouvrages dite du "reprint" ou "réimpression en fac-similé", avec laquelle l'ouvrage ancien est reproduit par procédé photographique. On retrouve exactement l'ouvrage original, réimprimé tel quel.
Les "grands" du reprint, comme les éditeurs Slatkine (Genève - Suisse), Kraus (Millwood - Virginie), Zeller (Osnabrück - Allemagne), utilisent ce procédé pour remettre sur le marché des ouvrages épuisés, reproductions de qualité irréprochable, reliés, mais, petits tirages obligent, chers. Ainsi, par exemple, Slatkine propose les œuvres complètes de Bonald, en 15 volumes, à 1350 francs-suisses (soit environ 978 € ; 6415 Fr ; 1,444 C$). Aujourd'hui, la numérisation des ouvrages anciens et leur diffusion sur internet est devenue monnaie courante (numérisation surtout effectuée par des Universités ou des associations nord-américaines), et on peut télécharger des versions numériques (ou électroniques) d'ouvrages épuisés auprès de nombreuses "cyberbibliothèques" [1]. Des éditeurs n'ont donc pas tardé à rebondir sur ces nouvelles technologies, et faisant l'économie de la phase numérisation, peuvent proposer des éditions à la demande (dites éditions "POD" : print on demand), qui ont donc l'avantage de la souplesse, pouvant imprimer des ouvrages en toutes petites quantités ; et qui, disposant de plusieurs points d'impression, au plus près des zones de diffusion, peuvent réduire les délais de distribution et les frais de port.
L'aboutissement de ces technologies est le système "OnDemandBooks - EBM". Ces "EBM" (Espesso Book Machine), gros comme une photocopieuse de P.M.E., sont (et seront de plus en plus) installés dans des librairies et des bibliothèques. Reliés (par lignes téléphoniques, par câbles, ... ) à une base de données d'ouvrages numériques, ils peuvent automatiquement imprimer et relier, à l'unité, un livre broché de bonne qualité. Un EBM peut imprimer et relier un livre de 300 pages en moins de quatre minutes [2]. Les gros problèmes de l'édition classique étant l'avance et l'immobilisation de fonds pour l'impression et le stockage des livres, et la soumission aux conditions des réseaux de diffusion ; ces problèmes disparaissent avec cette technologie. Ce qui pourra (peut-être ... Rêvons !) mettre fin à la censure des groupes financiers contrôlant l'édition et la diffusion de livres, qui nous imposent le politiquement correct, l'historiquement correct, le scientifiquement correct, ... , et la sous-littérature pour demeurés et analphabètes.
Mais, sans avoir à rêver, on peut dors et déjà profiter de ces nouvelles technologies en achetant des rééditions "papier" (en langue française) de Charles Maurras grâce à ce "reprint numérique". La qualité, certes, n'est pas la même que celle des éditions en "reprint classique" : les ouvrages sont simplement brochés ; la reproduction peut être brute, sans aucune correction, avec tous les défauts de l'exemplaire ancien numérisé, la couverture n'est pas spécifique au livre (une vingtaine de modèles de couvertures, comportant un cadre ou un bandeau, est utilisée pour quelques milliers de titres), ... . Par contre, le prix du volume sera beaucoup plus sage : de 20 à 30 € / 130 à 190 Fr / 28 à 42 C$, le volume.
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À ce jour, l'œuvre de Charles Maurras étant en partie libre de droit aux États-Unis, et totalement libre au Canada, trente-cinq titres de cet auteur sont disponibles sur le marché, auprès de six éditeurs américains et d'un canadien :
Par prudence, par référence à cette loi -américaine- d'extension du terme des droits d'auteurs de 1998, les Universités du Michigan et de Californie, Bibliolife, Nabu-Press & Ulan-Press ne rééditent que des ouvrages dont l'édition originale est antérieure à 1923 [4].
L'achat des ouvrages de Nabu-Press et de Bibliolife peut se faire par divers canaux. Les plus rapides sont certainement les sites de vente en ligne Amazon (http://www.amazon.com/ et sa version francophone http://www.amazon.fr/) [5] ou Abebooks (http://www.abebooks.com et sa version francophone http://www.abebooks.fr) [6]. En France, quelques librairies, par correspondance ou non, peuvent aussi proposer certains de ces ouvrages.
Pour les ouvrages édités par Book-on-demand, la commande peut être faite, depuis l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord, sur les sites Abebooks. Acquisition possible sur d'autres sites de vente en ligne (voir sur le site Letmeprint : http://en.letmeprint.ru/ possibilities/distribution).
Les reprints de Ulan-Press se commandent eux-aussi depuis les sites Amazon.
Les ouvrages numérisés par les Universités de Toronto, du Michigan et de Californie peuvent être consultés en ligne sur le site H.P. BookPrep (http://www.bookprep.com). La commande des ouvrages peut se faire à partir de ce même site, mais il s'agit simplement d'un lien renvoyant vers la version anglophone de Amazon. (Le site HPBookPrep est aujourd'ui fermé. Commande des ouvrages sur le site Amazon.com).
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Sous le titre unique d'un ouvrage de Charles Maurras, il peut y avoir plusieurs éditions, parfois identiques, souvent revues et corrigées, épurées, amputées, ou au contraire augmentées, ... , et publiées chez des éditeurs différents.
Si mention de l'année d'édition de l'ouvrage reproduit est faite pour les reprints des trois Universités dans le catalogue de BookPrep, et si la consultation en ligne permet de s'assurer de l'édition, il n'en est pas de même pour les ouvrages proposés par Nabu-Press , Ulan-Press et Bibliolife : seule la date de réimpression du fac-similé est mentionnée par les sites de vente en ligne (ce qui ne présente pas grand intérêt !). Quant à Book-on-demand, la date d'édition est le plus souvent absente du descriptif de l'ouvrage.
Alors, précisons ce catalogue (classement, chronologique, fonction de la date de première édition. Ne sont mentionnées que les numérisations donnant lieu à édition d'un reprint) :
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On l'a vu ci-dessus, ces ouvrages sont réédités en format 12,7 x 20,32 cm (pour les trois Universités), 14,7 x 20,9 cm (pour Book-on-demand), 14,5 x 22,5 cm (Bibliolife) ou 19 x 24,5 cm (Nabu-Press & Ulan-Press). Aucun problème pour les ouvrages édités d'origine en format In-8° [cf illustration 1]. Mais beaucoup d'ouvrages anciens étaient proposés en format In-12 (13 à 15 cm), voire In-16 (12 cm) [cf illustration 2] ; le format des pages grandissant, les défauts d'impression et de numérisation seront alors beaucoup plus visibles, jusqu'à devenir gênants.
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Au delà de ce problème, chaque éditeur possède sa propre doctrine :
Les reprints de Book-on-demand étant édités à partir d'ouvrages numérisés retravaillés "à la main", page par page, par des bénévoles, ce sont les seuls ouvrages cités ici exempts de défauts de numérisation. Ouvrages brochés, les meilleurs ouvrages présentés ici.
Les reprints des trois Universités Nord-américaines ont bénéficié de quelques corrections, effectuées par programme informatique de H.P. BookPrep : si les pages de garde conservent les cachets et marques des bibliothèques, l'intérieur est (presque) correct : sont effacés les éventuelles annotations, la plupart des taches et des défauts de numérisation, ... . Un avantage : ces reprints peuvent être consultés en ligne avant un éventuel achat (Le site HPBookPrep est aujourd'ui fermé). Les ouvrages sont brochés.
Les livres de BiblioLife sont eux aussi corrigés : plus aucun cachet de bibliothèque universitaire, pas d'annotation, taches effacées, .... Les seuls problèmes peuvent provenir du changement de format, pour les ouvrages édités d'origine dans un format inférieur à celui du reprint. Ouvrages brochés.
Par contre, les ouvrages édités par Nabu-Press (qui plus est, tous en grands formats, 19 x 24,5 cm) sont eux bruts de numérisation, avec toutes les marques et annotations de l'ouvrage ancien scanné [cf illustration 3] & [cf illustration 4], avec tous les défauts et erreurs de numérisation. Ouvrages brochés.
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Une simple comparaison : la page 155 de Les Trois Aspects du Président Wilson,
édité par Nabu-Press (à gauche) et par Book-on-demand (à droite) !
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Si les reprints de Book-on-demand, sans égaler la qualité des ouvrages en "reprint classique", sont tout de même des livres de bonne présentation, si ceux des trois Universités et de BiblioLife sont corrects (sans plus), ceux de Nabu-Press et de Ulan-Press ressemblent plus à du "reprint-militant" ou à une liasse de mauvaises photocopies [7].
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Trente-cinq titres de Charles Maurras disponibles, en soixante-treize reprints édités en trois ans par sept éditeurs. Bilan positif, donc, car même si certains ouvrages sont (très) loin d'être parfaits, tous ont l'immense mérite de mettre des textes anciens de Maurras à notre disposition, textes difficiles à trouver, et parfois fort coûteux à acquérir, en bon état, auprès des spécialistes du livre d'occasion.
Mais, tout de même, on voit ici les effets pervers de la mise à disposition de tous de textes numérisés par quelques-uns, ceci allié aux nouvelles technologies d'impression. Ce qui aurait pu être une formidable opportunité pour une réédition de qualité d'ouvrages introuvables par ailleurs (avec utilisation de logiciels de reconnaissance de caractères et d'un peu de bonne volonté), s'est transformé en une multiplication des reprints "bruts de numérisation" ou à peine corrigés. L'éditeur reprend un texte numérique sans le comprendre, sans connaître l'auteur ni son œuvre, ignorant de la généalogie de l'ouvrage proposé, en lui donnant le titre du texte numérique disponible sans le vérifier [8]. On préférerait une seule réédition de chaque titre, intelligemment corrigée, correctement présentée, avec une impression de qualité, au choix entre 4 ou 5 rééditions plus ou moins médiocres ! Mais ce n'est pas la voie dans laquelle s'engagent ces éditeurs, qui semblent trouver leur fierté uniquement dans le nombre d'ouvrages proposés (nombre impressionnant, il est vrai).
Notez qu'il sera difficile de tenir scrupuleusement à jour le dossier de ce type de rééditions, faites sans préavis ni publicité. Tout le monde, ou presque, peut s'établir comme "éditeur" d'ouvrages POD. Il suffit d'acheter ou de louer un "EBM", de récupérer sur quelques cyberbibliothèques des ouvrages numérisés par d'autres, puis de les proposer à la vente, en l'état, sur un site de vente en ligne à vocation mondiale. Le risque est minime [9]. Des reprints sans nom d'éditeur peuvent d'ailleurs être trouvés sur ces mêmes sites de vente en ligne (qui, rappelons-le, vendent non seulement leur propre fond, mais aussi les fonds de nombreux libraires indépendants et même de particuliers). Si cette page devait être mise à jour, elle risquerait de gonfler démesurément ... et inutilement (par le nombre de reprints proposés, non par le nombre de titres). Mais les chercheurs et les lecteurs, armés des informations, des adresses et des liens donnés dans cette "Actualité", n'auront aucun mal à actualiser ce dossier, en fonction de leur pôle d'intérêt.
Enfin, pour ces raisons, la liste des ouvrages présentés ci-dessus
pourra comporter occasionnellement quelques erreurs, car ces reprints
sont proposés à la vente un jour (sur les sites de vente en ligne), mais ils peuvent disparaitre le lendemain, pour réapparaitre le surlendemain, sans explication !
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Ces très (trop ?) nombreux reprints [10] d'œuvres littéraires, politiques, historiques, religieuses, scientifiques, ..., proposés par ces sites de vente en lignes sont-ils de nature à affaiblir l'édition française et européenne, et à décourager la réédition d'ouvrages anciens ?
La question mérite d'être posée. Et la réponse n'est pas évidente. À priori 'non', car on achète ces reprints que par défaut, parce que ces ouvrages ne sont pas disponibles dans une édition "normale" (à qui viendrait-il à l'esprit de commander La Démocratie Religieuse en "reprint numérique", alors que les Nouvelles Éditions Latines proposent une réédition augmentée, de qualité, et ... moins chère que ces reprints ? ).
Mais si les "grands" éditeurs français et européens faisaient preuve d'un peu d'imagination ? (s'ils redevenaient éditeurs ... ). Et si l'édition POD de qualité était possible en France ? Si les tarifs de vente des "reprints classiques" devenaient raisonnables ? Si l'Université française cessait de fonctionner pour elle-même, et ouvrant enfin les yeux sur le monde, se mettait, soit à la réédition (commentée ou non) d'ouvrages introuvables [11], soit à la numérisation de ces mêmes ouvrages et à l'édition POD ? Et si ... , et si ... . La déferlante initiée par Amazon n'arriverait certainement pas sur les côtes européennes !
En attendant, le lecteur et le chercheur devront se contenter de ce qu'ils trouvent sur le marché du livre. [12]
Ces éditeurs proposent aussi : Édouard Berth ; Henri Clouard ; Léon Daudet ; Gonzague Truc ; Pedro Descoqs ; Jacques Bainville ; Henri Bordeaux ; Jules Lemaître ; Maurice Barrès ; Bonald ; ... ; et plusieurs centaines d'ouvrages politiques et historiques en langue française.
D'autres éditeurs Nord-américains (General Books, HardPress, Kesslinger Publishing, d'autres Universités, ... ) proposent aussi des reprints pouvant intéresser les chercheurs (Bainville, Bourget, ... ). À voir sur les sites anglophones de vente en ligne cités ci-dessus.
Brian McLeóghann.
Édité le 24 décembre 2012.
[1] Bases de données archivant des millions de documents. Certaines permettant le téléchargement libre d'ouvrages numériques. À voir dans une prochaine "Actualité de l'édition maurrassienne". [retour au texte]
[2] Des "EBM" sont actuellement installées dans de nombreuses bibliothèques universitaires et publiques, ainsi que dans des librairies, aux États-Unis et au Canada. En Europe, seulement quelques machines sont disponibles (voir le site http://www.ondemandbooks.com/ ). Une vidéo de démonstration d'un EBM en fonction est visible sur ce même site ou sur Youtube (http://www.youtube.com/). Voir les dernières informations sur le développement de cette technique sur le site "ActuaLitté" (http://www.actualitte.com). [retour au texte]
[3] Il y a quelques semaines encore, le catalogue de cet éditeur figurait sous la marque Human Touch Publising (Carol Stream [Illinois]), utilisant les services d'un prestataire russe, Book Renaissance, situé à Moscou, qui effectuait l'impression (POD) et la diffusion sous la marque Book-on-demand. Human Touch Publishing a disparu. Le prestataire russe a changé de nom, devenant Letmeprint. Doit on parler d'éditeur américain ou russe ? L'adresse courriel de Transmedia Holding se terminant par ".ru" ! Simplifions : Transmedia Holding est basé à Miami [Floride]. Et par facilité, on parlera de "Book-on-demand", marque que l'on retrouve sur les sites de vente en ligne, oubliant Letmeprint et Pubmix. [retour au texte]
[4] Peut-être n'ont-ils ils pas tort, vu la récente décision de la Cours suprême (affaire Golan v. Holder, du 18 janvier 2012) qui fait revenir sous copyright des œuvres (publiées entre 1924 et 1978) déjà tombées depuis plusieurs années dans le domaine public (aux États-Unis), au prétexte que ces œuvres sont toujours protégées dans leur pays d'origine. Mais, conséquence aberrante de cette décision, ces œuvres resteraient ensuite sous copyright aux États-Unis (95 ans après la date de publication), alors qu'elles pourraient tomber dans le domaine public dans leur pays d'origine (au Canada, par exemple, 50 ans après le décès de l'auteur ; en France, 70 ans après le décès de l'auteur) ! Si ceci était définitif, nous assisterons sans doute à un grand nombre de "déménagements" de cyberbibliothèques jusque-là américaines ... . [retour au texte]
[5] Amazon est le "numéro 1" du "e-commerce". Société américaine, basée à Seattle, dans l'État de Washington, dont le site anglophone "amazon.com" est logiquement aussi domicilié à Seattle, alors que le site francophone "amazon.fr", malgré son suffixe bien français, est domicilié à Dublin. Amazon avait racheté en 2005 la société BookSurge (créée fin 1999), société de logiciels et d'édition POD (Print on demand). Tout l'ancien état-major de BookSurge fut ensuite à l'origine de BiblioLife. Mais le temps d'éditer cette page, et les adresses électroniques de BiblioLife et BiblioBazaar ne renvoient plus vers leurs sites respectifs, mais vers le site de Bibliolabs LLC ("hybrid technology-internet-media business company", basée à Charleston, créée et dirigée toujours par la même équipe), qui se propose de continuer la politique éditoriale de BiblioLife en faisant le contraire (plus de POD sur de nombreux points d'impression à travers le monde, mais centralisation de la production à Charleston). La marque Bibliobazaar semble disparaitre, et comme catalogue de livres édités par BiblioLife, plus aucune mention n'est faite à la librairie BiblioGrande, mais le site Bibliolabs renvoi vers Amazon.com. Et pour embrouiller tout ceci un peu plus, certains forums et sites de lecteurs américains prétendent que Nabu-Press ne serait qu'une sous-marque de BiblioLife (d'ailleurs, dans la dernière version du site internet de Bibliolabs, on parle de Nabu LLC comme "our sister company"). Qui contrôle qui ? ? ... Dans ce monde curieux et mouvant des startups du "Charleston Digital Corridor" ! [retour au texte]
[6] Les sites Abebooks manquent de clarté : les livres neufs et les livres d'occasion sont proposés dans la même rubrique, et il n'est parfois pas aisé de distinguer les uns des autres. Ce n'est plus vrai. [retour au texte]
[7] Nabu-Press se justifie : "This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact , or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book". Notons tout de même que les reprints des autres éditeurs sont (plus ou moins) corrigés, mais ne sont pas plus chers que ceux de Nabu-Press. [retour au texte]
[8] Les reprints des "Conditions de la victoire" illustrent bien ceci : la confusion existant dans les titres des textes numérisés a été intégralement transférée vers les reprints (Book-on-demand a réédité le Volume 1 sous 3 titres différents). Par ailleurs, Nabu-press a réédité sous le titre de "Une campagne royaliste au Figaro" trois ouvrages de Maurras, croyant n'en rééditer qu'un seul ! Dans l'édition originale, le titre de "La Démocratie religieuse" étant précédé de deux étoiles (il s'agissait du volume 2 de la collection "L'œuvre de Charles Maurras"), Book-on-demand a donc réédité cet ouvrage sous le titre "La Démocratie religieuse, 2". Sans parler de "Romantisme et révolution", qui, pour l'Université du Michigan, de "édition définitive" de "L'Avenir de l'intelligence" et de "Trois idées politiques", devient ... "édition différente" ! [retour au texte]
[9] Encore plus simple : s'en remettre à un prestataire qui assure l'impression (POD) et la diffusion, tel HP BookPrep ou Letmeprint / Pubmix (ex Book-Renaissance). [retour au texte]
[10] Pour nous en tenir aux ouvrages (toutes disciplines) en langue française : (environ) 1000 titres pour l'Université de Californie ; 2100 titres pour l'Université de Toronto ; 9300 titres pour Bibliolife ; 32 000 titres pour Ulan-Press ; 65 000 titres pour l'Université du Michigan ; et ... 280 000 titres pour Nabu-Press ! [retour au texte]
[11] Comme viennent de le faire les Presses Universitaires du Septentrion, pour l'ouvrage de souvenirs de Georges Valois, "L'homme contre l'argent. Souvenir de dix ans, 1918 - 1928", présenté par Olivier Dard. Précédent ou acte isolé ? [retour au texte]
[12] Pour acquisition des ouvrages présentés, voir notre page Éditeurs & diffuseurs . [retour au texte]