Les sites de réédition numérique d'articles de périodiques ont du bon. Ils permettent l’exhumation de quelques textes morts-nés ou disparus discrètement.
C'est le cas de l'étude "Des grèves de 1955 à la démocratie sociale de demain ?" de Mr René Bourrigaud, alors Maître de conférences à la faculté de droit de Nantes.
Passons sur le descriptif des luttes syndicales nazairiennes, qui ne sont pas de notre propos, pour en venir à la partie "Quelle démocratie sociale pour demain". Si tout n'est pas stupide dans ce texte, loin de là, quelques coups de griffe nous sont destinées.
Le 27 février 2013.
Publier une sélection d'ouvrages peut ne pas satisfaire tout les lecteurs. S'il n'y a pas de contestation possible pour les ouvrages écrits par Charles Maurras, il n'en est pas de même pour les ouvrages relatifs à Charles Maurras et à l'Action française. Où commencer, où s'arrêter ?
On aurait pu, c'est vrai, citer les études récentes sur Jacques Bainville, sur Georges Bernanos, ou sur Daniel Halévy ; les ouvrages disponibles de Gustave Thibon, de Vladimir Volkoff et de beaucoup d'autres, ... , on aurait pu traiter des dissidences ou des prolongements de l'Action française.
Le 12 février 2013.
Poursuivons notre tour du monde des rééditions de l'œuvre de Charles Maurras.
Après les rééditions (nord) américaines et canadiennes, avec participations britannique et russe, voyons les rééditions (toujours en langue française) de l'œuvre de Maurras en Amérique du Sud.
Le 25 janvier 2013.
L'édition numérique est un procédé qui offre des possibilités nouvelles pleines d'intérêt. Numérisation d'ouvrages épuisés, diffusion de ceux-ci sur internet, réimpression en fac-similé de ces mêmes ouvrages, vente en ligne "sans frontière", nous l'avons vu.
Mais certains éditeurs, ou se croyant tels, profitent largement de ceci pour vendre ce qui a été élaboré par d'autres, ou pour vendre du vent.
Le 07 janvier 2013.
"Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".
Ces quelques lignes du regretté Gustave Thibon datent de 1955 ! Cinquante-sept ans plus tard, on reste saisi devant tant de clairvoyance.
Le 24 décembre 2012.